ETATS DES LIEUX
Du 4 septembre 1999
Jeudi 9 septembre,
le chanteur a fait appel de la décision de contrôle judiciaire.
A l'heure actuelle toutes les autres parties n'ont été entendues
qu'à titre de témoin.
Aujourd'hui, un comité de soutien se met en place. Tous les témoignages
de soutien que vous pourrez nous faire parvenir seront les bienvenus.
A tous ceux
pour qui l'injustice est intolérable, nous adressons notre profonde gratitude.
Le chanteur des Kargol's, bouc émissaire
Suite aux articles
parus dans le journal "Sud ouest Marmande", nous tenons à utiliser
notre droit de réponse sur cette triste affaire.
Nous sommes indignés de constater que l'on accuse le chanteur du groupe
et uniquement lui. En effet, comment peut-on affirmer "cet accident qui
n'est de la responsabilité ni de l'organisation, ni de la mairie..."
!, selon l'article paru le 07/09/1999 dans S.O Marmande intitulé Marmande,
le chanteur des Kargol's en garde à vue", nous aurions préféré
observer une attitude non affirmée de la part de la mairie de Marmande.
En effet, dans cette affaire comme celle-ci seule la justice pourra déterminée
quelles sont les personnes dont la responsabilité est engagée.
L'ensemble des articles parus nous donne l'impression que le chanteur est responsable
de la mort de cet homme... Veut on nous faire croire que la sécurité
du public est du ressort des musiciens ? Nous
savons tous que cela est faux.
Nous n'avons pas l'intention d'attaquer qui que ce soit dans cette affaire,
ceci est le rôle de la justice. Nous voulons juste réagir sur les
paroles prononcées dans les articles de journaux parus depuis ce terrible
accident.
Comment dans l'article intitulé "pas d'amalgame" paru le 07/09/1999
dans Sud Ouest, le premier magistrat de la ville peut il se permettre de dire,
alors qu'il y a eu mort d'homme "Je n'ai aucun reproche à faire
aux organisateurs...".
Dans une affaire comme celle ci, la décence et la confiance en la justice
aurait du l'obliger à plus de réserve.
La justice a mis en examen le chanteur, mais toutes les parties seront forcément
entendues à un moment ou à un autre.
Nous espérons que dans le temps, les gens qui seront mis en examen
lors de l'enquête auront le droit à autant de publicité
que nous. Si cela n'était pas le cas, nous veillerons à ce que
l'opinion publique soit au courant de l'évolution de l'affaire.
L'affaire en cours
Aujourd'hui le 2 avril 2001, Yannick est toujours mis en examen
pour homicide involontaire, il est sous contrôle judiciaire, ce qui l'interdit
de franchir les frontières du pays.
L'enquête étant ouverte depuis le 7 septembre 1999, nous ne pouvons
pas avancer de réel changement sinon celui que Yannick a recouvert le
droit de se produire sur scène, celui la même qui lui avait été
interdit lors de sa sortie de l'entrevue avec Mme le juge du tribunal de grande
instance de Marmande (le procès qui découlera sera traité
devant le tribunal pénal). En amont de cette entrevue, Yannick aura fait
48 heures de garde à vue.
Il a été mis en examen par la décision du procureur de
la république de Marmande Mr Delperié Yannick et le groupe ont
des dates hors territoire français qu'ils ne vont pas pouvoir assumer
du fait de la décision de justice en cours.
Cependant nous pouvons assurer que ni de l'organisation (MRP et les services
culturels de la mairie de Marmande), ni les professionnels qui ont monté
la scène (Nitroscènium), ni les services de sécurité
assez zélés ce soir là n'ont été inquiétés
par la justice.
Ces gens aujourd'hui encore, continuent leurs activités sans aucuns soucis
de responsabilisations quelconques...dur ! dur ! pour des professionnels de
l'accueil de public !
Pure info juridique : les délais légaux d'une enquête dont
le dossier traité devant la cour pénal pour homicide involontaire
sont minimum d'1 an voire 3 ans au maximum toléré. La peine
encourue va de 300 000 francs à 3 ans de prison.
Vous pouvez télécharger les articles en rapport avec l'affaire ici.